Kingston Bureau Principal: (613) 546-5559 | info@keys.ca Calendrier Contact |  Connexion | English          

Kingston Bureau Principal: (613) 546-5559 | info@keys.ca Calendrier

Connecte-toi avec nous :          

Des retraités sont recherchés à l’heure où des familles de réfugiés sont en quête de bénévoles pour être le visage du Canada.

“Nous étions las d’entendre les gens tenir des propos désobligeants à propos des réfugiés », confie Lynn Kenn. « C’est pourquoi Bob et moi nous sommes inscrits comme bénévoles. Nous avons jugé que nous pourrions agir à ce propos plutôt que de simplement en parler et nous en irriter. Nous y voyons une façon de substituer notre argent à nos paroles.”

Environ une dizaine de nouveaux arrivants affluent à Kingston chaque mois à titre de réfugiés pris en charge par le gouvernement et la meilleure façon pour eux de s’installer est d’obtenir l’aide de la communauté. Le Centre d’emploi KEYS est à la recherche d’au moins 40 bénévoles pour soutenir et tisser des liens avec un influx d’Afghans, de Somaliens, de Syriens et de ressortissants d’Éthiopie, d’Érythrée et, dernièrement, de Turquie. Le coordonnateur du bénévolat de KEYS, Tarek Elmaghraby, confie : « Nous recevons des familles de toute taille, y compris des familles nombreuses qui ont besoin de beaucoup de soutien, et des jeunes qui arrivent seuls, sans famille ou réseau social, et qui ont grandement besoin des équipes de soutien. »

Les équipes de soutien aux familles, affirme Elmaghraby, jouent le rôle d’amis et de voisins : « Nos bénévoles créent des liens sociaux et deviennent le visage du Canada. Ils partagent des repas, fournissent de l’aide linguistique et pour les travaux ménagers, font des visites et font acte de présence au gymnase ou à la bibliothèque. » Les bénévoles sont de tous âges et de divers milieux. Le groupe actuel comprend de nouveaux membres de la collectivité de Kingston qui souhaitent établir des liens pour eux-mêmes et pour les nouveaux arrivants. Il comprend des couples qui aiment faire équipe, et même des étudiants. Récemment, une étudiante de 22 ans de l’université Queen qui a été active depuis trois ans a rencontré sa deuxième famille.

Actuellement, l’accent est mis sur la recherche d’aînés et de retraités pour faire du bénévolat. Le coordonnateur bénévole Tarek Elmaghraby explique que cela émane directement d’un besoin exprimé par les nouveaux arrivants : « Les personnes qui arrivent au Canada craignent de faire l’objet de discrimination. Elles souhaitent trouver des ‘aînés’, pour leur sagesse et leur expérience. Les aînés témoignent selon eux d’une plus grande capacité d’accueil. Sans compter, » dit Tarek en souriant, « qu’ils estiment que les retraités ont plus de temps libre, ce qui est précieux! » 

Voyez les histoires de Rick Jackson et de Brandy May, plus bas.

 

Lynn Kenn et son mari Bob se sont inscrits en décembre 2018 en réponse à un appel de KEYS. À l’époque, 50 nouveaux arrivants étaient arrivés en quelques semaines et KEYS a fait appel au public en lançant une demande d’aide – en argent et en cartes-cadeaux – mais aussi de soutien d’une équipe d’aide aux familles.

Lynn et Bob ont suivi un programme d’orientation de base puis ont entrepris un programme d’orientation en compétences interculturelles – pour ensuite commencer à travailler auprès d’une famille au cours de l’été. Ils ont été jumelés à un couple syrien d’âge mûr qui a un adolescent et dont le fils et la fille plus âgés sont arrivés à Kingston avec leurs propres familles, au même moment. « Nous nous sommes retrouvés membres d’une grande famille », déclare avec le sourire Lynn Kenn, récemment retraitée. « Nous avons beaucoup de plaisir avec la famille, qui adore venir à notre chalet. »

KEYS accueille des réfugiés pris en charge par le gouvernement depuis 2016, année où le Canada a renouvelé son appui dans le contexte de la crise syrienne. À ce jour, plus de 400 personnes sont arrivées à Kingston. Un nouveau contrat de cinq ans avec le gouvernement fédéral commencera en avril et on peut donc prévoir que les arrivées demeureront constantes. De pair avec les Centres de santé communautaire de Kingston (CSCK), toutes les formes de soutien nécessaires sont en place pour aider ces nouveaux arrivants à trouver un foyer et à s’installer dans leur nouvelle communauté. Mais pour sentir que Kingston est vraiment leurs nouveaux chez soi, il faut plus qu’une logistique d’accès aux services, de recherche d’emploi et d’inscription à l’école.

Selon Madeleine Nerenberg, gestionnaire des services aux nouveaux arrivants chez KEYS, les bénévoles sont un ingrédient essentiel pour assurer la réussite de la transition des nouveaux arrivants à une nouvelle communauté.  « La véritable intégration requiert un effort collectif de la communauté. Le soutien financier et bénévole de la communauté, offert à ce groupe unique de nouveaux arrivants, fait une immense différence », dit-elle. Elle souligne que, déjà, plus de 200 personnes ont généreusement accepté de faire partie d’équipes de soutien au cours des deux dernières années. Cela a eu des répercussions.

« Une dynamique merveilleuse s’est établie entre les familles et les bénévoles », dit-elle. « La gentillesse, la présence bienveillante et les liens que nos clients reçoivent des bénévoles transforment leur vie, mais nous savons que les relations ainsi créées transforment également la vie des bénévoles! Les familles et les personnes qui ont survécu à la guerre, aux migrations forcées et à la persécution sont des gens d’exception, qui ont des histoires fascinantes et qui offrent de nouvelles possibilités stimulantes. Il est très gratifiant de faire partie de leur parcours en travaillant avec eux pour faire de Kingston un lieu de diversité et d’inclusion où travailler et vivre. »

L’engagement des bénévoles varie de huit mois à un an, et les sessions d’orientation des nouveaux bénévoles ont lieu chaque mois.

 

Inscrivez-vous ici pour participer à notre prochaine session d’orientation.

Mettez votre offre d'emploi en vedette - Pourvoyez vos postes plus rapidement avec une visibilité accrue et un emplacement de choix

Mettez votre entreprise en vedette - Faites valoir votre marque et faites-vous remarquer

CLIQUEZ ICI pour en savoir plus sur ces possibilités de publicité

 

—————
Événements/ateliers
à venir

No upcoming events found.

Pour plus d'information et d'autres événements/ateliers CLIQUEZ ICI
—————
Devenez un bénévole ou faites un don dès aujourd'hui

KEYS aide de nombreuses personnes dans notre communauté à travers des programmes locaux et de la formation. Découvrez comment vous pouvez aider.

 

Pour faire une différence
CLIQUEZ ICI

Les dons en argent sont infiniment précieux

Pour celles et ceux qui n’ont pas de temps à consacrer au bénévolat, une autre façon d’aider les nouveaux arrivants est d’offrir des dons d’argent ou de cartes-cadeaux. KEYS est reconnaissant pour tous les dons, mais nous ne sommes pas en mesure d’accepter les offres de nourriture, de vêtements et de meubles à l’heure actuelle.

Comme organisme de bienfaisance enregistré, nous accueillons volontiers des dons en argent (en espèces ou cartes-cadeaux), et nous pouvons produire des reçus pour les dons de plus de 20 $. Les donateurs peuvent avoir l’assurance que chaque dollar qu’ils offrent sera directement utilisé pour répondre aux besoins des nouveaux arrivants. Les cartes-cadeaux de magasins à rayons à prix abordables, d’épiceries ou de mails commerciaux permettent aux nouveaux arrivants de s’approvisionner en produits d’épicerie et autres marchandises pour répondre aux besoins de leur famille. Les dons en argent seront utilisés pour répondre aux besoins urgents, y compris l’aide en soins dentaires.

Les dons en ligne peuvent être faits par l’intermédiaire de CanaDon (Veuillez sélectionner «besoins des réfugiés »)
Les dons de fonds et de cartes-cadeaux peuvent également être déposés au bureau de KEYS, au 182, rue Sydenham.

Deux autres exemples de réussite en bénévolat :

Rick Jackson est un professeur à la retraite de la School of Business de l’université Queen. Après avoir entendu parler par des amis du besoin de bénévoles pour répondre à l’influx important de réfugiés à Kingston, il a décidé de fournir son appui et a été jumelé à un jeune homme d’Afghanistan arrivé à Kingston sans famille, et animé par la volonté de se bâtir une vie stimulante au Canada.

Rick a aidé le jeune homme à composer avec des événements familiaux survenus outre-mer et avec des problèmes de colocataire; il l’a aidé à développer ses compétences en langue anglaise et à comprendre la culture canadienne, et il l’a appuyé dans ses activités de recherche liées à sa quête d’éducation et d’un emploi.

Au-delà de ces aspects « concrets », par ailleurs, il a compris que le simple fait « d’être un ami » dans les aléas d’une vie marquée par le déplacement forcé est d’une importance exceptionnelle : « J’ai travaillé auprès d’étudiants étrangers pendant de nombreuses années, mais c’était différent : cela aura été particulièrement enrichissant pour moi de l’aider à se relever – à découvrir une nouvelle culture et une nouvelle langue, à faire face aux défis et à les relever. Je recommande vivement ce travail! »

Il s’est écoulé deux ans depuis que Brandy May a commencé à travailler auprès d’une mère érythréenne et de ses quatre enfants. Brandy a adoré être en quelque sort une grand-maman pour ce « précieux petit monde » et est très fière des pas franchis par la maman. Le fait de soutenir cette famille a immensément contrasté avec le poste que Brandy occupait quotidiennement jusqu’à sa retraite – aux services correctionnels. Néanmoins, cette occasion est pour elle tout à fait en résonance avec son engagement à traiter chaque personne avec respect, dignité, délicatesse, et avec sa croyance que toute personne peut utiliser ou enrichir ses compétences essentielles et sa résilience pour réussir à mener une vie meilleure.

Le soutien de Brandy a été déterminant pour la famille auprès de laquelle elle a fait son bénévolat, en offrant une présence constante, dans un plaisir partagé. Elle a rencontré la famille chaque semaine, apportant son aide en langue anglaise, consultant des livres et ressources bilingues, et même en étant présente à la naissance du plus jeune enfant.

« Je suis fascinée par le progrès accompli par cette famille », dit-elle. « La dame ne connaissait que très peu la langue anglaise et, aujourd’hui, en deux ans, elle peut soutenir des conversations entières. Les enfants sont charmants et promis à un avenir brillant. Ce fut vraiment un bonheur que de les aider. »

Elle conclut ainsi : « Cela m’a procuré le plaisir de les féliciter pour leur succès, tout en faisant acte d’humilité devant leur détermination soutenue et leur travail acharné pour « s’intégrer » et se trouver une place bien à eux dans un nouveau pays et une nouvelle culture – sans oublier notre climat, également nouveau pour eux! »